la piste des larmes,The Trail of Tears
la piste des larmes,The Trail of Tears
La piste des larmes
Pendant près de quarante ans, les tribus indiennes vont mener un combat désespéré pour sauver leurs terres. "C'est le formidable choc de deux races , de deux cultures que rien n'avait préparées à une confrontation pacifique. La victoire du plus fort. Récits répétitifs où, le plus souvent, les Indiens manifestent aux Européens leur hospitalité , et en retour, répétitifs aussi, les massacres perpétrés par les Blancs.
Citons seulement le massacre des Sauks et des Fox, du chef Black Hawk en 1832, celui des Cheyennes du chef Black Kettle en 1864, à Sand Creek au Colorado, le massacre des Sioux de Sitting Bull en 1890 à Standing Rock Reservation et l'assassinat de Sitting Bull lui-même, et enfin le massacre le plus tristement célèbre, en 1890 toujours, à Wounded Knee dans le Dakota du Sud.
Bien sûr , il y eût des Blancs pour tenter d'arrêter le carnage, on ne peut taire le nombre impressionnant des grands tueurs, parmi lesquels, Juan Ponce de Léon en Floride, Hernando de Soto, Custer, Le colonel Chivington. On ne peut oublier non plus la terrible litanie des grandes déportations des Cinq Tribus civilisées vers l'Oklahoma et celle des Cherokees de leur Géorgie natale vers l'Oklahoma encore, de toutes les déportations la pire d'entre elles est connue dans l'histoire sous le nom de " Piste des larmes". Les soldats à cheval forcèrent à marcher, pendant 1750 kilomètres jusqu'à l'épuisement, 15 000 Indiens, hommes, femmes et enfants: 4000 d'entre eux devaient mourir en route.
Les grands chefs de la résistance indienne, tous martyrs, le roi Philip, Joseph Brant, Black Hawk, Cochise, Géronimo, Chief Joseph, Crazy Horse, Sitting Bull.
A ce noir tableau, il faut rajouter la liste des maladies apportées par les Blancs.
En fin un dernier énoncé: celui des tribus disparues, victimes d'un génocide plus ou moins conscient et organisé. L'un des plus grands chefs de la résistance indienne Tecumseh, un Shawnee, s'écriera un jour et sa lamentation est passée à l'histoire: " Où sont aujourd'hui les Pequots? Où sont les Narragansett, les Mohicans, Les Pokanoket et tant d'autres tribus de notre peuple, autrefois si puissant? " Tant d'autres tribus : des centaines."
C'est l'histoire de New Echota, qui se trouve etre l'ancienne capitale de la nation indienne Cherokee.
New echota est devenu la capitale de cette nation au cours du XIX eme siecle, mais ca a ete aussi le lieu de leur chute ... puisque sous la pression de Washington, certains indiens ont signe un traite approuvant leur deplacement vers l'Oklahoma, traite qualifie d'illegal par la nation Cherokee (car non approuvee par le conseil)...
Au début des années 1800, les cherokees à moitié massacrés par l'homme blanc sont poussés vers l'ouest, loin de leurs terres. Cette poussée fut accentuée quand on découvrit l'or. La Georgie confisqua donc ces terres (35 000 acres) aux indiens, abolissant leurs lois et leurs coutumes et les empêchant de témoigner devant la justice contre un blanc. Ils avaient l'interdiction de dire quelque chose contre l'immigration. Au printemps 1834, on confisqua la propriété du chef cherokee White Bird pendant qu'il négociait à Washington. De 1835 à 1837, on extermina les creeks en Alabama et les séminoles en Floride. Ceux qui en réchappèrent furent déportés. Le 10 mai 1838, le Général Scott accompagné de 7000 soldats donna un ultimatum aux cherokees résistants du nord de la Georgie. Le 18 mai, l'ordre fut donné aux troupes de rassembler les futurs déportés. Sous la menace des armes, sans qu'on leur laisse le temps de prendre leurs affaires, séparant parfois les enfants de leurs parents, on les regroupa dans 31 forts. Pendant ce rassemblement, il furent traités comme du bétail et subirent des cruautés. Ils n'avaient rien d'autre que les vêtements qu'ils portaient. La sécheresse tua environ 1500 cherokees. Le chef cherokee White Bird obtint du président Van Buren de pouvoir conduire eux-mêmes leur migration. 16 groupes de 1000 hommes chacun commencèrent alors la piste des larmes. Certains allaient pieds nus. Beaucoup d'enfants moururent à cause de la sécheresse et des maladies. Quand vint le rude hiver, certains sans couverture, beaucoup moururent de froid. Qatie Ross, la femme du chef cherokee White Bird (devenu John Ross) donna sa couverture à un enfant, elle mourut d'une pneumonie. D'autres succombèrent après avoir bu de l'eau croupie. On estime le nombre de morts sur la piste des larmes à 1 indien sur 4.
A cette époque il y avait des débats pour savoir si un indien était humain et avait une âme!
Le nom "la piste des larmes" ne vient pas des pleurs versés par les cherokees pendant leur marche mais des larmes versées par ceux qui les voyaient passer et qui compatissaient.
Et voila comment en plein hiver 1838, 18000 indiens ont pris la route vers l'Ouest ... et 4000 d'entre eux y ont laisse la vie ! Cette route vers l'Ouest est desormais surnomme Trail of Tears (la piste des Larmes).
Bien sur, une fois les indiens partis, les lieux ont ete abandonnes et les hommes ont bien trop vite oublie cette histoire ... depuis les baraques indiennes ont ete reconstituees.
The Trail of Tears
For nearly forty years, Indian tribes will lead a desperate fight to save their land. "It's the clash of two great races, two cultures that nothing had prepared a peaceful confrontation. The victory of the fittest. Repetitive stories where, in most cases, the Indians show their hospitality to Europeans, and in return , also repetitive, the massacres perpetrated by whites.
Include only the massacre of the Sauk and Fox of Chief Black Hawk in 1832, one of Cheyenne Chief Black Kettle in 1864, at Sand Creek in Colorado, the killing of Sitting Bull's Sioux in 1890 in Standing Rock Reservation and murder Sitting Bull himself, and finally killing the most infamous, still in 1890, at Wounded Knee in South Dakota.
Of course, there would have whites to try to stop the carnage, we can not silence the impressive number of major killers, including Juan Ponce de Leon in Florida, Hernando de Soto, Custer, Colonel Chivington. We can not forget the terrible litany of major deportations of the Five Civilized Tribes to Oklahoma and the Cherokee from their native Georgia to Oklahoma yet, of all deportations the worst of them is known in history as the "Trail of Tears". The horse soldiers forced to walk, for 1750 km until exhaustion, 15,000 Indians, men, women and children, 4,000 of them were to die on the road.
The great leaders of Indian resistance, all martyrs, King Philip, Joseph Brant, Black Hawk, Cochise, Geronimo, Chief Joseph, Crazy Horse, Sitting Bull.
At this dark picture, we must add the list of diseases brought by the whites.
In the end a last statement: that of the tribes disappeared, victims of genocide more or less conscious and organized. One of the greatest leaders of Indian resistance Tecumseh, a Shawnee, will exclaim one day and his lament is passed into history: "Where today are the Pequot? Where are the Narragansett, the Mohican, the Pokanoket and many other tribes of our people, once so powerful? "So many other tribes of hundreds."
This is the story of New Echota, which happens to be the ancient capital of the Cherokee Indian nation.
New Echota became the capital of this nation during the XIX century, but it was also the place of their fall ... since under pressure from Washington, some Indians have signed a treaty approving their displacement to Oklahoma, describes as illegal trafficking by the Cherokee Nation (because not approved by the Board) ...
In the early 1800s, half Cherokee massacred by the white man are pushed westward, away from their land. This surge was intensified when they discovered gold. Georgia then confiscated lands (35,000 acres) to the Indians, abolishing their laws and customs and preventing them from testifying in court against a white. They were forbidden to say anything against immigration. In spring 1834, it confiscated the property of Cherokee Chief White Bird while negotiating in Washington. From 1835 to 1837, we exterminated the Creeks in Alabama and the Florida Seminole. Those who escaped were deported. On May 10, 1838, General Scott accompanied by 7000 soldiers gave an ultimatum to the Cherokee resistant northern Georgia. May 18, the order was given to troops to assemble future deportees. Under the threat of weapons, without being given time to take their business, sometimes separating children from their parents, they are regrouped in 31 strong. During this gathering, there were treated like cattle and suffered cruelties. They had nothing but the clothes they wore. The drought killed about 1500 Cherokee. The Cherokee Chief White Bird won the President Van Buren can drive their own migration. 16 groups of 1000 men each then began the trail of tears. Some were barefoot. Many children died due to drought and disease. When came the harsh winter, some without coverage, many died of cold. Qatie Ross, wife of Cherokee Chief White Bird (now John Ross) gave coverage to a child, she died of pneumonia. Others succumbed after drinking foul water. The estimated number of deaths on the trail of tears to one of 4 Indian.
At that time there were debates over whether an Indian was human and had a soul!
The name "the Trail of Tears" is not from the tears shed by the Cherokee during their march, but the tears shed by those who saw them pass and sympathized.
And this is how in winter 1838, 18,000 Indians took the road west ... and 4000 of them have let life! The road to the West is now dubbed Trail of Tears (Tears of the track).
Of course, once the Indian parties, the places were abandoned and the men have all too quickly forget this story ... from the Indian huts were reconstituted.
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