legend of native americans indians

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THE CREEK LES CREEK

THE CREEK LES CREEK

par the legend of native american indians, dimanche 15 avril 2012, 19:23 ·

Les Creeks sont un peuple amérindien qui vivait à l'origine au sud-est des États-Unis, ils font partie des Cinq tribus civilisées. Ils se nomment eux-mêmes les Muscogee ou Muskogee. Cette dernière appellation qu'ils utilisent de nos jours1, s'écrit Mvskoke selon l'orthographe traditionnelle. Les Muscogees vivent aujourd'hui principalement en Oklahoma, Alabama, Géorgie et Floride. Leur langue, le Mvskoke, fait partie de la famille des langues muskogéennes. Les Séminoles sont de proches parents des Muscogees et parlent également la langue Creek.

Histoire

Les Creeks étaient organisés en une confédération de 50 « villes ». Au centre de la ville se trouvait une place sur laquelle se dressait un bâtiment pour les affaires communes. Le conseil était présidé par un chef. Chaque maison possédait un jardin, cultivé par les femmes

 

Histoire précolombienne

Les Creeks sont probablement des descendants des constructeurs de monticules de la civilisation du Mississippi, reliés aux Utinahica de la Géorgie méridionale. Plus une confédération souple qu'une tribu simple, les Muscogees ont vécu dans des villages autonomes de la vallée fluviale des états actuels de la Géorgie et de l'Alabama. Ils étaient composés de nombreux groupes ethniques parlant plusieurs langues distinctes. Ceux qui vivaient le long du fleuve Ocmulgee étaient nommés « Creek » par les commerçants britanniques de la Caroline du Sud ; par la suite le nom a été appliqué à tous les indigènes de la région.

Les Creeks commerçaient avec leurs nouveaux voisins britanniques, échangeant avec les Européens diverses marchandises contre des peaux de daim et aussi des esclaves indiens capturés en Floride. Au XVIIIe siècle, les Creek ont commencé à se marier avec des commerçants britanniques aussi bien qu'avec des esclaves africains en fuite. Des différences dues à la géographie et au mode d'interaction avec les Européens ont entrainé une séparation de plus en plus importante des villes Creek entre les Villes basses de la frontière avec la Géorgie (sur la rivière Chattahoochee, la rivière Ocmulgee et la rivière Flint, et les Villes hautes de la vallée de la rivière Alabama.

Guerre d'indépendance

 

Comme beaucoup de groupes indigènes à l'est du Mississippi, les Creek étaient divisés sur le parti à prendre pendant la Guerre d'indépendance. Les Creek des villes basses sont restés neutres ; les Creeks des villes hautes se sont alliés avec les Anglais et ont combattu les colons rebelles.

 

Lorsque la guerre d'indépendance américaine fut officiellement terminée en 1783, les Creek s'aperçurent que la Grande-Bretagne avait cédé des terres Creek aux États-Unis naissants. L'État de la Géorgie a commencé à empiéter sur le Territoire Creek. L'homme d'État Creek Alexander McGillivray prit de l'importance en organisant la résistance à cette violation, recevant des armes des Espagnols de Floride pour combattre les Géorgiens expansionnistes. McGillivray a œuvré à l'émergence d'un nationalisme Creek et à la centralisation du pouvoir Creek en luttant contre les chefs de village qui, individuellement, vendaient des terres aux États-Unis. Par le Traité de New York en 1790, McGillivray a cédé une part significative des terres Creek aux États-Unis alors sous la présidence de George Washington, en échange de la reconnaissance fédérale de la souveraineté Creek sur le territoire restant2. Cependant, après la mort de McGillivray en 1793, la Géorgie a continué son expansion sur le territoire Creek.

La guerre de Bâton rouge

La guerre Creek de 1813 - 1814, également connue sous le nom de Guerre de Bâton rouge (Red Stick War), a commencé comme une guerre civile dans la nation Creek puis s'est entremêlée avec la guerre de 1812.

William McIntosh par Charles Bird King, vers 1838.

Inspirés par l'éloquence ardente du chef Shawnee Tecumseh et de leurs propres chefs religieux, les Creek des villes hautes, connus des blancs sous le nom de « Bâtons-Rouges » (Red Sticks), ont cherché à résister par les armes à l'hégémonie des Blancs et aux programmes « de civilisation » administrés par l'agent indien des États-Unis Benjamin Hawkins. Les chefs Red Sticks William Weatherford (« Aigle Rouge »), Peter McQueen et Menawa se sont violemment opposés aux Creeks des villes basses menés par William McIntosh et alliés aux américains.

 

Le 30 août 1813, les Red Sticks menés par Aigle Rouge ont attaqué l'avant-poste américain de Fort Mims près de Mobile en Alabama, où les Américains blancs et leurs alliés indiens s'étaient réfugiés. Les Red Sticks ont conquis le fort et ont massacré les prisonniers, y compris les femmes et les enfants. Près de 250 personnes ont été tuées et ce massacre a provoqué une panique qui s'est propagée tout le long de la frontière du sud-ouest américain. En réponse au massacre de fort Mims, le Tennessee, la Géorgie, et le Territoire du Mississippi ont envoyé des troupes en territoire Creek. En infériorité numérique et mal armés, les Red Sticks menèrent un combat désespéré depuis leurs bastions du désert. Le 27 mars 1814, le général de la milice du Tennesse Andrew Jackson, aidé par le 39e régiment d'infanterie des États-Unis et par ses alliés Cherokee et Creek, a finalement écrasé la résistances des Red Sticks à la bataille de Horseshoe Bend sur la rivière Tallapoosa. Bien que les Red Sticks aient été écrasés (environ 3 000 Creeks des villes hautes ont péri dans cette guerre), la résistance Creek dura plusieurs mois. En août 1814, épuisés et mourant de faim, ils se rendirent à Jackson à Wetumpka (près de l'actuelle ville actuelle de Montgomery en Alabama). Le 9 août 1814, les Creeks furent contraints de signer le Traité de Fort Jackson, qui mit fin au conflit et imposa au peuple Creek la cession aux États-Unis de 20 millions d'acres (81 000 km²) de terre, soit plus de moitié de leurs possessions territoriales héréditaires.

 

Même les Creeks qui combattirent aux côtés de Jackson furent obligés de céder du territoire, car Jackson les jugea responsables de la rébellion des Red Sticks. Ce traité a ouvert la porte à l'Alabama fever, qui voit la population du Territoire de l'Alabama multipliée par 12 entre 1810 et 1820. L'État de l'Alabama fut ainsi incorporé aux États-Unis en 1819.

 

Déportation vers l'ouest

Après la guerre de 1812, certains chefs creeks tels que William McIntosh signèrent un certain nombre de traités qui prévoyaient la cession de plus en plus de terres à la Géorgie. Par la suite, la Confédération Creek édicta une loi qui assimilait ces cessions territoriales à un crime capital. Néanmoins, le 12 février 1825, McIntosh et d'autres chefs signèrent le Traité d'Indian Springs qui instituait l'abandon de la plupart des terres Creek restantes à la Géorgie3.

Menawa se rend à Washington D.C en 1826 pour protester contre le Traité de Indian Springs. Peint par Charles Bird King.

 

McIntosh était un cousin du gouverneur de la Géorgie George Troup, qui considérait les Creeks comme une menace à l'expansion blanche dans la région, et avait été élu par le Parti démocrate sur une plate-forme électorale prévoyant la déportation des Indiens. Les motifs de McIntosh ont été différemment interprétés. Certains ont estimé qu'il avait été corrompu pour vendre son peuple ; d'autres pensent qu'il s'était rendu compte que les Creeks allaient de toute façon perdre leurs terres par la suite, et qu'il avait obtenu le meilleur arrangement pour eux4. Après la ratification du traité par le Sénat des États-Unis, McIntosh fur assassiné (le 31 mai 1825) par des Creeks menés par Menawa. (Le Cherokee Major Ridge fit plus tard le même choix que McIntosh et subit le même sort).

 

Le Conseil national Creek, dirigé par Opothle Yohola protesta auprès des États-Unis contre le Traité d'Indian Springs considéré comme frauduleux. Le président John Quincy Adams accepta leurs arguments et par la suite le traité fut annulé et remplacé par un nouvel accord, le Traité de Washington (1826)5. L'historien R. Douglas Hurt écrivit: « Les Creek avaient réussi ce qu'aucune nation indienne n'avait jamais fait ou ne ferait jamais : faire annuler un traité ratifié.

 

Cependant, le Gouverneur Troup de Géorgie ignora le nouveau traité et commença à déporter par la force les Indiens en vertu du traité antérieur. Au début, le Président Adams essaya d'intervenir avec les troupes fédérales, mais Troup fit appel à la milice, et Adams, craignant une guerre civile, céda. Adams déclara à ses proches : « Les Indiens ne sont pas assez intéressants pour justifier une guerre ». Bien qu'ils aient été expulsés de Géorgie et que beaucoup de Creeks des villes basses se soient déplacés dans les Territoires indiens, environ 20 000 Creeks des villes hautes demeurèrent en Alabama, sur une population estimée à 24 000 individus en 18367. Cependant, l'État abolit les gouvernements tribaux et étendit les lois fédérales aux Creeks. Opothle Yohola lança un appel à l'administration du président Andrew Jackson en faveur de leur protection en Alabama ; mais aucune réponse ne parvint et le Traité de Cusseta du 24 mars 1832 divisa les terres Creeks en lots individuels5.

 

Les Creeks pouvaient vendre leurs terres et utiliser les fonds pour migrer à l'ouest ou rester en Alabama et se soumettre aux lois fédérales. Les spéculateurs fonciers et les squatters commencèrent à expulser les Creeks hors de leurs parcelles et la violence éclata, menant à la « Guerre Creek » de 1836. Le Secrétaire d'État à la guerre Lewis Cass envoya le général Winfield Scott pour « mettre fin à la violence » en déportant les Creeks vers les Territoires indiens à l'ouest du fleuve Mississippi. Le site Web officiel des Muscogees mentionne que: « Dans leur nouveau territoire, les Muscogees des villes basses ont implanté leurs fermes et leurs plantations sur le long des fleuves Arkansas et Verdigris. Les Muscogees des villes hautes ont rétabli leurs anciennes villes sur la Canadian River et ses affluents du nord. Les villes tribales des deux groupes ont continué à envoyer des représentants à un Conseil national qui s'est réuni près de High Springs. La nation Muscogee dans son ensemble connut une nouvelle prospérité

 

The Creeks are a Native American people who originally lived in the southeast United States, they are part of the Five Civilized Tribes. They call themselves Muscogee or Muskogee. The latter term they use our days1, is written according Mvskoke the traditional spelling. The Muscogees today live mainly in Oklahoma, Alabama, Georgia and Florida. Their language, Mvskoke, is part of the Muskogean language family. The Seminoles are close relatives of Muscogees and also speak the language Creek.

History [edit]

 

The Creeks were organized into a confederation of 50 "cities". In the center of the city was a place on which stood a building for the common affairs. The council was chaired by a head. Each house had a garden, cultivated by women.

Pre-Columbian history [edit]

 

The Creeks were probably descendants of the builders of the civilization of mounds of the Mississippi, related Utinahica of Southern Georgia. More flexible than a confederation tribe simple, Muscogees lived in autonomous villages in the river valley of the current states of Georgia and Alabama. They were composed of many ethnic groups speaking several distinct languages. Those who lived along the Ocmulgee River were called "Creek" by British traders from South Carolina and thereafter the name was applied to all the natives of the region.

 

Creeks traded with their new British neighbors, exchanging various goods with Europeans against deerskins and Indian slaves captured as Florida. In the eighteenth century, Creek began to intermarry with British traders as well as with African slaves on the run. Differences due to geography and mode of interaction with Europeans led to a separation of more and more important cities Creek between the Lower Towns of the border with Georgia (on the Chattahoochee River, Ocmulgee River and the Flint River , and the Cities of the high valley of the Alabama River.

War of Independence

 

Like many indigenous groups in eastern Mississippi, the Creeks were divided on the course to take during the Revolutionary War. The lower Creek towns were neutral; high Creeks cities allied themselves with the English and fought the rebel colonists.

 

When the American Revolutionary War was officially ended in 1783, the Creek realized that Britain had ceded Creek land in the United States emerging. The State of Georgia has begun to encroach on the Creek Territory. The statesman Alexander McGillivray Creek rose to prominence by organizing resistance to this violation, receiving arms of the Spaniards in Florida to fight the Georgians expansionist. McGillivray worked to the emergence of nationalism Creek and the centralization of power by fighting against the Creek village leaders who individually sold land in the United States. Under the Treaty of New York in 1790, McGillivray ceded a significant portion of the Creek lands in the United States while under the presidency of George Washington, in exchange for federal recognition of Creek sovereignty in the territory restant2. However, after McGillivray's death in 1793, Georgia continued its expansion into Creek territory.

The Red Stick War 

 

Creek War of 1813 - 1814, also known as the Red Stick War (Red Stick War) began as a civil war within the Creek Nation and was interspersed with the War of 1812.

William McIntosh by Charles Bird King, circa 1838.

 

Inspired by the fiery eloquence of the Shawnee leader Tecumseh and their own religious leaders, the Creek towns tall, white-known as the "Red Sticks" (Red Stick), sought to armed resistance to the hegemony of whites and programs "civilization" administered by the Indian agent of the United States Benjamin Hawkins. Red Stick leaders William Weatherford ("Red Eagle"), Peter McQueen and Menawa vehemently opposed to the lower towns of Creeks led by William McIntosh and to U.S. allies.

 

On 30 August 1813, the Red Sticks led by Red Eagle attacked the American outpost of Fort Mims near Mobile, Alabama, where white Americans and their Indian allies had taken refuge. The Red Sticks have conquered the fort and massacred the prisoners, including women and children. Nearly 250 people were killed and the massacre caused a panic that spread along the border of the American Southwest. In response to the massacre of Fort Mims, Tennessee, Georgia and Mississippi Territory sent troops into Creek territory. Outnumbered and poorly armed, the Red Sticks led a desperate fight from their wilderness strongholds. March 27, 1814, General Andrew Jackson of Tennessee militia, aided by the 39th Infantry Regiment of the United States and its allies Cherokee and Creek, finally crushed the resistance of the Red Sticks at the Battle of Horseshoe Bend Tallapoosa River. Though the Red Sticks had been crushed (about 3000 high Creeks cities perished in this war), resistance Creek lasted several months. In August 1814, exhausted and starving, they surrendered to Jackson at Wetumpka (near the present city of Montgomery, Alabama today). On August 9, 1814, the Creeks were forced to sign the Treaty of Fort Jackson, which ended the conflict and the people imposed Creek assignment in the United States 20 million acres (81,000 km ²) of land, more than half of their hereditary territorial possessions.

 

Even the Creeks who fought alongside Jackson were compelled to cede the territory, as Jackson thought the rebel leaders of the Red Sticks. This treaty opened the door to Alabama fever, which sees the population of the Territory of Alabama multiplied by 12 between 1810 and 1820. The State of Alabama and was incorporated in the United States in 1819.

Deportation to the west 

 

After the war of 1812, some leaders creeks such as William McIntosh signed a number of treaties which provided for the sale of more and more land to Georgia. Subsequently, the Creek Confederacy enacted a law which compared the territorial concessions to a capital crime. Nevertheless, 12 February 1825, McIntosh and other chiefs signed the Treaty of Indian Springs which established the abandonment of most of the remaining Creek lands Géorgie3.

Menawa travels to Washington DC in 1826 to protest against the Treaty of Indian Springs. Painted by Charles Bird King.

 

McIntosh was a cousin of Georgia Governor George Troup, who saw the Creeks as a threat to white expansion in the region, and was elected by the Democratic Party on a campaign platform providing for the deportation of Indians. The reasons for McIntosh have been variously interpreted. Some felt he had been bribed to sell his people, while others think it was realized that the Creeks would anyway lose their land later, and he had obtained the best arrangement for them.4. After ratification of the treaty by the Senate of the United States, as McIntosh assassinated (May 31, 1825) by Creeks led by Menawa. (The Major Ridge Cherokee later made the same choice as McIntosh and suffered the same fate).

 

The Creek National Council, headed by Opothle Yohola protested to the United States against the Treaty of Indian Springs deemed fraudulent. President John Quincy Adams accepted their arguments and eventually the treaty was superseded by a new agreement, the Washington Treaty (1826) 5. Historian R. Douglas Hurt wrote: "The Creek had achieved what no Indian nation had never or would never do: to cancel a ratified treaty." 6.

 

However, Governor Troup of Georgia ignored the new treaty and began to forcibly deport the Indians under the earlier treaty. At first, President Adams tried to intervene with federal troops, but Troup called out the militia, and Adams, fearing a civil war, gave way. Adams told his family: "The Indians are not interesting enough to justify a war." Although they were expelled from Georgia and many Creeks cities have moved lower in the Indian Territory, about 20,000 remained high Creeks cities in Alabama, on an estimated population of 24,000 individuals in 18,367. However, the government abolished tribal governments and federal laws extended to the Creeks. Opothle Yohola made a call to the administration of President Andrew Jackson for their protection in Alabama, but no response came and the Treaty of Cusseta of March 24, 1832 divided the land into lots individuels5 Creeks.

Creeks could sell their land and use the money to migrate to the west or stay in Alabama and submit to federal laws. Land speculators and squatters began to drive the Creeks out of their plots and violence broke out, leading to the "Creek War" of 1836. The Secretary of State for War Lewis Cass dispatched General Winfield Scott to "stop violence" by deporting the Creeks to the Indian Territory west of the Mississippi River. The official website of Muscogees states: "In their new land, the low Muscogees cities have established their farms and plantations along the rivers Arkansas and Verdigris. The high Muscogees cities have restored their old towns on the Canadian River and its tributaries from the north. The tribal towns of both groups continued to send representatives to a National Council which met near High Springs. The Muscogee Nation as a whole enjoyed a new prosperity "

 

 

 



15/04/2012
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