legend of native americans indians

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American Tribe Fights To Halt Artifact Auction In Paris

 

An auction of sacred Native American artifacts scheduled for Friday in Paris is stirring up controversy on both sides of the Atlantic

" — some more than 100 years old — will go on the block at the Neret-Minet Tessier & Sarrou auction house, which estimates the sale will bring in about $1 million, according to .

But members of the Hopi Tribe of Arizona say the pieces should not be sold and instead should be returned to Hopi villages. They've asked U.S. officials to intervene.

Leigh J. Kuwanwisiwma, director of the in Kykotsmovi, Ariz., told The Times: "Sacred items like this should not have a commercial value. The bottom line is we believe they were taken illegally."

Tribal members say the sacred objects are not "masks" and that outsiders who photograph, collect or sell them are committing sacrilege, according to the Times. It adds:

"The Hopis, who number about 18,000 in northeast Arizona, regard the objects in the Paris sale, , or 'friends,' as imbued with divine spirits. ...

"The brightly colored visages and headdresses, often adorned with horsehair, sheepskin, feathers and maize, are thought to embody the spirits of warriors, animals, messengers, fire, rain and clouds, among other things. They are used today, as in the past, in many Hopi rites, like coming-of-age ceremonies and harvest rituals."

The owner of the items slated for auction hasn't been publicly identified, but the auctioneers say the pieces were legally obtained by a French collector over more than 30 years while living in the U.S.

Last week, Philip J. Breeden, cultural affairs minister for the U.S. Embassy in Paris, wrote to the Neret-Minet auction house . "Given the ancestry of these masks and the distance between Paris and the Hopi reservation, requesting a delay seems reasonable to allow for a complete examination of the situation," he wrote, according to the Times.

On Tuesday, the advocacy group Survival International to try and stop the sale. A hearing is scheduled for Thursday to determine whether the sale can proceed.

 

SACRILÈGE. La colère a grondé, dans la communauté des indiens Hopi, lorsqu'ils ont appris la nouvelle. Sous la houlette de l’étude Néret-Minet Tessier & Sarrou, 70 de leurs masques sacrés doivent être vendus, vendredi 12 avril, à l’Hôtel Drouot.

 

Indignés par cette vente, des responsables Hopi ont contacté l’ambassade des Etats-Unis, et demandé l’aide de « Survival International », une association basée à Londres qui milite pour la défense et la protection des peuples indigènes. L’affaire a été portée en justice et un référé demandé.

Un inventaire du monde invisible

 

Dès le mois de décembre, la publication du catalogue de cette vente parisienne avait surpris les spécialistes de pièces amérindiennes par l’ampleur et la quantité de masques proposés. Aux Etats-Unis, il est par exemple interdit de vendre ces objets sacrés.

 

Pour les Hopis, ces masques Kachina sont en effet des esprits. Ils composent une sorte d’inventaire du monde visible et invisible et font partie d’un système de croyances très vivaces. Appelés qwatsi, -qui signifie ami-, les Kachina portés lors de danses cérémonielles représentent des déités, mais aussi des ancêtres mythiques. Un peuple ancien avec lequel les Hopis ont été en contact par le passé.

Rapatrier un patrimoine

 

Une croyance profonde chez ces indiens, veut que la stabilité du monde soit liée à la célébration de ces êtres, lesquels ne peuvent être ni montrés à des non-initiés, ni simplement présentés…en photo !

 

AUDIENCE. Outre d’empêcher la tenue de la vente, les Hopis, qui sont aujourd’hui un groupe de moins de 10 000 personnes, souhaitent que ces objets soient rapatriés.

 

Mandaté par Survival International, Maître Pierre Servan-Schreiber a déposé un recours auprès du tribunal de grande instance de Paris, demandant l’interdiction temporaire de la vente, en attendant un examen de la légalité de la collection et de sa vente. L'avocat a défendu ce jeudi 11avril leur demande devant le juge des référés, qui prendra sa décision vendredi à midi. Soit 2H30 avant l'heure prévue de la vente à l'Hôtel Drouot.



11/04/2013
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