legend of native americans indians

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THE MI'KMAQ (MICMAC)

The Mi'kmaq (Micmac)

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Historians and archaeologists differ as to when the Mi'kmaq first came to Newfoundland. Newfoundland Mi'kmaq oral tradition holds that the Mi'kmaq were living in Newfoundland prior to European contact. There is some historical evidence that the Mi'kmaq were living in Newfoundland by the 16th century, and by the 17th century there are increasing references to the Mi'kmaq in the historical record.

The Mi'kmaq Lifestyle

During the 16th and 17th centuries the Mi'kmaq had created what one historian calls a "Domain of Islands" in the Gulf of St. Lawrence. Mi'kmaq traders who had adopted the small European sailing boat, the shallop (or chaloupe), had constructed a network of exchange which ranged from the Strait of Belle Isle between Newfoundland and Labrador to the coasts of Massachusetts. These Mi'kmaq acted as middlemen in the exchange of European goods for furs.

During the colonial period, the Mi'kmaq were allied with the French. As a result, when the French were defeated by the British in 1763, the Mi'kmaq in Newfoundland were regarded with suspicion by British authorities.

By this time, the Newfoundland Mi'kmaq had developed a distinctive way of life hunting caribou, trapping furs, and exchanging them for necessities such as guns, kettles, knives.

In the 19th century, the Newfoundland Mi'kmaq often acted as guides; for example, the explorer William Cormack, was guided by Mi'kmaq in his attempt to locate the Beothuk in the interior of Newfoundland in 1822 and in 1829. Throughout the 19th century, the 150 or so Mi'kmaq people in Newfoundland made their living as guides, trappers, mail carriers, and as sellers of basketry.

Life became much more difficult for the Newfoundland Mi'kmaq with the completion of the trans-island railway in 1898. The railway brought a flood of caribou hunters to the interior of the island, and by 1930 the caribou had been hunted almost to extinction. The world-wide decline in fur prices coupled with the Depression of the 1930s spelled the beginning of the end of the old way of life. By 1945 there were no full-time trappers left in Conne River (Miawpukek), the largest Mi'kmaq community, and seasonal logging for low wages represented one of the few sources of cash for the community. Hunting, fishing, and gathering berries remained a necessary part of most families' lives.

Despite their early conversion to Catholicism, many Mi'kmaq retained their traditional beliefs. Although use of the Mi'kmaq language declined drastically in the 20th century, in recent years the Conne River community has worked valiantly to revive it.

Conne River Council

In 1972 the people of Conne River formed an elected band council, and in 1973 the Federation of Newfoundland Indians was formed to work toward Federal recognition of Newfoundland's Mi'kmaq. In 1984 the Federal Government recognized the Conne River Mi'kmaq as status Indians under the Indian Act, and in 1987 Conne River was recognized as a status Indian Reserve.

Although the Conne River Mi'kmaq have yet to have their land claims accepted by the federal or provincial government, the community has become a model of aboriginal enterprise, including, among others, a flourishing aquaculture programme, hunting and fishing lodges, and a logging operation. In an effort to promote and sustain Mi'kmaq culture, the Miawpukek Band Council sponsors a variety of cultural events and programmes, many of which can be seen on the Miawpukek Web Site.

 

http://www.mfngov.ca/

 

Les Mi'kmaq

Historiens et archéologues ne s'entendent pas sur l'époque où les premiers Mi'kmaq (aussi appelés Micmacs) sont arrivés à Terre-Neuve. La tradition orale de ce peuple donne à croire qu'il y avait des Mi'kmaq à Terre-Neuve avant les premiers contacts avec l'Europe. Certains faits historiques confirment qu'il y avait des Mi'kmaq sur l'île dès le XVIe siècle, et les chroniques du XVIIe siècle y font des allusions de plus en plus fréquentes.

 

Aux XVIe et XVIIe siècles, les Mi'kmaq occupaient ce qu'un historien a appelé un « domaine insulaire » dans le golfe du Saint-Laurent. Habiles commerçants, ils avaient su tirer parti des petits voiliers de modèle européen, appelés chaloupes, pour organiser un réseau de traite qui s'étendait du détroit de Belle-Isle, entre Terre-Neuve et le Labrador, jusqu'à la côte du Massachusetts. Ils jouaient le rôle d'intermédiaires dans la traite des fourrures contre des produits européens.

Durant la période coloniale, les Mi'kmaq auront toujours été alliés aux Français. Aussi, après la défaite de ces derniers en 1763, les autorités de Terre-Neuve feront-elles preuve de méfiance à l'endroit des Mi'kmaq de Terre-Neuve.

À cette époque, les Mi'kmaq avaient déjà élaboré des techniques originales pour chasser le caribou et piéger les bêtes à fourrure, qu'ils troquaient contre diverses commodités comme les fusils, les bouilloires et les couteaux.

Au XIXe siècle, les Mi'kmaq de Terre-Neuve ont souvent servi de guides. Ainsi, ce sont eux qui ont mené l'explorateur William Cormack au coeur inexploré de Terre-Neuve dans ses expéditions de 1822 et de 1829 à la recherche des Béothuks. Tout au long du XIXe siècle, les quelque 150 Mi'kmaq de Terre-Neuve ont gagné leur vie comme guides, trappeurs, facteurs et vanniers.


Rivière Humber, côte ouest de Terre-Neuve L'afflux des chasseurs et des trappeurs européens au cours du XIXe siècle a bouleversé le mode de vie traditionnel de nombreux Mi'kmaq.

 

 

La vie des Mi'kmaq de Terre-Neuve a été bouleversée par la construction de la ligne de chemin de fer à travers l'île, terminée en 1898. Le train a en effet ouvert l'intérieur de l'île à une ruée de chasseurs : dès 1930, le caribou était au bord de l'extinction. Le déclin mondial du prix de la fourrure associé à la grande crise économique des années 1930 a entraîné la fin du mode de vie traditionnel. En 1945, il ne restait plus de trappeurs à temps plein à Conne River (Miawpukek), le plus grand village Mi'kmaq de l'île; la coupe saisonnière du bois, mal rémunérée, était presque devenue la seule source d'argent comptant pour les gens. La chasse, la pêche et la cueillette des fruits sauvages demeuraient des éléments essentiels des vies de la majorité des familles.

Bien qu'ils se soient convertis de longue date au Catholicisme, de nombreux Mi'kmaq ont conservé leurs anciennes croyances. Et si leur langue a perdu beaucoup de terrain au XXe siècle, les gens de Conne River déploient depuis quelques années de vaillants efforts pour la faire revivre.

En 1972, la population de Conne River élisait son propre conseil de bande. La Federation of Newfoundland Indians a ensuite été crééé en 1973, pour revendiquer la reconnaissance des Mi'kmaq de Terre-Neuve par les instances fédérales. En 1984, le Gouvernement fédéral reconnaissait aux Mi'kmaq de Conne River le statut d'Indiens en vertu de la Loi sur les Indiens; puis, en 1987, Conne River a été reconnue comme réserve indienne de plein droit.

Même s'il leur reste encore à faire reconnaître leurs revendications territoriales par les autorités fédérales et provinciales, les Mi'kmaq de Conne River sont devenus un modèle d'entrepreneuriat indigène : ils administrent, entre autres, un programme d'aquaculture prospère, des chalets de chasse et de pêche, et une exploitation forestière. Pour promouvoir et soutenir la culture mi'kmaq, le Conseil de bande Miawpukek commandite divers événements et programmes culturels, dont plusieurs peuvent être consultés sur le site Web de Miawpukek.



30/07/2015
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