legend of native americans indians

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les arapahos(en francais)

un peuple des plaines
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Indiens des Plaines typiques, amis des Cheyennes, les Arapahos ont courageusement combattu aux côtés des Sioux et des Cheyennes pour préserver leurs territoires. Les Arapahos du Nord partagent avec les Shoshones la réserve de Wind River et ceux du sud vivent dans l’ouest de l’Oklahoma aux côtés des Cheyennes.

Les Arapahos sont des Indiens des Plaines, bien qu’ils ne s’y soient installés qu’à la fin du XVIIè siècle, venant probablement du nord des Grands Lacs. Leur migration s’effectue aux côtés des Cheyennes avec lesquels ils ont, depuis un temps immémorial, noué des liens d’amitié très étroits. Arapahos et Cheyennes sont, avec les Blackfeet, les peuples de langue algonquine qui se sont avancés le plus loin vers l’ouest.
Le mot "arapaho" est peut-être d’origine caddo, signifiant "marchands". Les Lakotas les appellent "Ciel Bleu" et les Cheyennes "Peuple des nuages". Ils s’appellent eux-mêmes "Inuna-Ina" (Peuple de notre Parenté).
Tandis que les Cheyennes se dirigent vers les Black Hills, les Arapahos atteignent la haute vallée du Missouri. Ceux qui se sont éloignés le plus au nord  sont connus sous le nom de Gros Ventres ou Atsina. Bien qu’ils se soient alliés aux Blackfeet, les Gros Ventres sont toujours considérés par les Arapahos comme faisant partie de leur nation.
Les Arapahos proprement dits s’installent au sud du Montana et au Wyoming où ils vivent et combattent aux côtés de leurs amis cheyennes. Puis ils s’allient aux Lakotas qui, vers 1750-60, ont chassé de la région des Black Hills les Crows, les Shoshones et les Kiowas. Les principaux ennemis des Arapahos sont à ce moment les Utes et les Shoshones.

Un caractère contemplatif

Moins belliqueux que les Cheyennes, les Arapahos ont un caractère contemplatif, porté vers la spiritualité. Leur rituel de la Danse du Soleil est le plus complexe de tous ceux des Indiens des Plaines et les tortures volontaires que s’infligent les danseurs sont parmi les plus dures. A la différence de celle des Cheyennes, la Danse du Soleil arapaho se déroule à ciel ouvert autour de l’Arbre Sacré, comme celle des Lakotas.
Vers 1830, la Nation Arapaho se sépare en deux. Un groupe important s’éloigne vers le sud en compagnie d’une partie des Cheyennes, atteignant la Platte River, puis l’Arkansas et le Colorado. Ils se heurtent un moment aux Kiowas et aux Comanches, puis font la paix avec eux vers 1840. Arapahos et Cheyennes se joignent souvent aux raids que font les Comanches et les Kiowas sur le nord du Texas et jusqu’au Mexique.
Alors qu’une partie des Arapahos du Sud s’allie aux Dog Soldiers cheyennes qui combattent les colons, les chefs Left Hand et Little Raven rejoignent les Cheyennes de Black Kettle et White Antelope partisans de la paix. Left Hand trouve la mort à Sand Creek le 29 novembre 1864. Little Raven et les siens, qui campent sur la rivière Arkansas, échappent au massacre

La guerre de Powder river

Les Arapahos du nord participent à la guerre de Red Cloud avec les Lakotas et les Cheyennes du Nord, pour venger les atrocités de Sand Creek et défendre leurs territoires de chasse envahis par les colons.
Le 28 août 1865, à Wolf Creek, près de la Tongue River, le camp du chef Black Bear est attaqué et détruit par les troupes du général Patrick E. Connor engagées dans l’expédition de la Powder River. Plusieurs dizaines d’hommes, de femmes et d’enfants sont tués.
Défendre la terre

En 1867, par le traité de Medicine Lodge, les Arapahos du Sud acceptent de se retirer sur une réserve du Territoire Indien qu’ils partagent avec les Cheyennes. Le 27 novembre 1868, des Arapahos se portent au secours du camp cheyenne de Black Kettle, attaqué sur la Washita River par le lieutenant-colonel George A. Custer sur la réserve même. La majorité des Arapahos du Sud participent à la guerre de la Red River que les Cheyennes mènent en 1874-1875 avec les Comanches et les Kiowas.
Les Arapahos du Nord combattent l’armée américaine sur les territoires de chasse reconnus aux Lakotas et à leurs alliés par le traité de Fort Laramie de 1868. Ils participent à la victoire de la Little Bighorn River en 1876, puis sont victimes de la campagne de destruction systématique des camps indiens  menée par le général Philip H. Sheridan durant l’automne et l’hiver 1876. Quand ils font leur reddition à Fort Robinson au printemps 1877, les Arapahos du Nord ne sont plus que neuf cents, dont moins de deux cents guerriers. Leurs ennemis shoshones, à la demande du chef Washakie, acceptent de les admettre sur leur réserve de Wind River, sur le Territoire du Wyoming, leur évitant l’exil en Territoire Indien. Les deux nations vivent toujours sur la réserve, en paix, mais séparément. Leur économie est principalement fondée sur l’élevage

La loi Dawes

Les Arapahos du Sud doivent, en 1890, accepter le partage en propriétés privées de la réserve qu’ils occupent en Oklahoma avec les Cheyennes. Les terres « en surplus » sont vendues par l’état aux colons, ainsi que le prévoit la loi Dawes.
En 1896, l’anthropologue James Mooney décrit les Arapahos en ces termes : "Ils sont plus dociles que ne le sont en général les Indiens des Plaines et ils ont maintenant accepté la civilisation comme inévitable ... ". Pourtant, sous l’influence du prophète arapaho Sitting Bull, qui ne doit pas être confondu avec le célèbre chef des Hunkpapas, les Arapahos ont été parmi les plus actifs dans le mouvement de la Danse des Esprits qu’ils n’abandonneront qu’en 1893, prouvant qu’ils n’étaient pas aussi dociles et résignés que ne le pensaient les anthropologues.



02/11/2012
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